MISE-À-JOUR SUR LE RÉGIME D’ASSURANCE-MALADIE COMPLÉMENTAIRE

(Cette nouvelle ne s’adresse qu’aux retraités qui souscrivent au régime d’assurance-maladie complémentaire)

 L’année qui s’achève aura été difficile pour les régimes d’assurance-maladie complémentaire (RAMC), et celle de l’ANR ne fait pas exception. Pour la seconde année consécutive, on prévoit un déficit pour le régime.

À la fin août, les coûts associés aux bénéfices se montaient à plus de 5,5 millions $, avec un déficit de près de 163 mille $. Sur la base de l’expérience de cette année, nous ferions face à une augmentation moyenne des primes de 10 % au premier janvier prochain. Dans certains cas, la hausse attendue serait de plus de 15%. Les médicaments continuent d’être le principal moteur de la hausse des coûts.

La situation du régime fait l’objet d’une vérification régulière et le niveau des primes est réévaluée à chaque année. Le conseil d’administration de l’Association nationale des retraités (ANR) a tenu récemment une rencontre avec Radio-Canada, qui commandite le régime, pour discuter des options disponibles pour limiter l’augmentation des coûts l’an prochain. Selon le président de l’ANR Alain Pineau : « Bien qu’il soit important de garder un surplus d’exploitation significatif pour éviter toute disruption importante des bénéfices accordés aux membres qui souscrivent au régime, le Conseil reconnaît que les 18 derniers mois ont été financièrement difficiles, tout particulièrement pour les gens à revenu fixe. »

Par conséquent, il a été décidé que, compte tenu de la situation économique globale et de l’impact possible d’une augmentation importante des coûts des soins de santé, qu’une partie de l’excédent soit utilisée pour réduire l’augmentation des primes d’assurance du régime pour l’an prochain, comme on l’a fait pour cette année. On espérait pouvoir éliminer toutes les augmentations prévues, mais cela s’est avéré impossible. Le niveau des primes pour le RAMC varie d’une province à l’autre, dépendant du niveau des bénéfices accordés par les divers gouvernements. Cette décision signifie que dans certaines provinces il n’y aura aucune augmentation des primes et dans d’autres, une augmentation modeste d’environ 1,5 % en moyenne.