Chers membres,
J’aimerais exprimer ma gratitude pour votre impressionnante réponse et les réactions positives à la communication que nous avons envoyée le 26 mai, donnant une mise à jour sur le dossier du protocole d’entente.
Comme beaucoup d’entre vous avaient demandé ce que vous pouviez faire pour appuyer notre action, nous vous avons invités à exprimer votre insatisfaction directement à la présidente de Radio-Canada si vous étiez fortement perturbés par cette question. Nous sommes très encouragés par vos réponses. Le manque de bonne foi de la Société est un thème récurrent dans vos communications. Vos courriels sont beaucoup plus efficaces par leur teneur personnelle que la quantité de missives que nous aurions pu atteindre par une campagne de lettre de copier-coller formelle ou une pétition.
Depuis lors, ceux qui ont écrit à la présidente Tait ont reçu une lettre passe-partout qui ne répond à aucune des préoccupations spécifiques soulevées, pas une seule. La dernière ligne de sa réponse « J’espère que cela répond à vos préoccupations », ne le fait malheureusement pas. En fait, on peut se demander si, avant de mettre son nom sur cette lettre type, Mme Tait avait lu une seule des lettres que vous avez envoyées!
Voici quelques extraits de vos lettres à la présidente Tait :
« … L’action (de la SRC) constitue un abus de confiance important et une entorse à la bonne foi entre les parties au PE, d’autant plus qu’un seul des « partenaires » bénéficie uniquement de l’excédent (… La SRC dit à vos plus ardents partisans et partenaires – les employés passés et présents de CBC) qu’ils peuvent effectivement « aller chez le diable! » … votre soutien et votre loyaux services ne signifient rien ».
« … un abus de confiance pur et simple de la part d’une organisation qui a perdu le chemin de servir les personnes mêmes (…) qui ont mis du sang, de la sueur et des larmes pour faire de Radio-Canada un radiodiffuseur de première classe pour tous les Canadiens. »
« … Je mérite mieux de la part de la SRC que j’ai appelée ma famille pendant plus de 31 ans. Voilà ce qu’il en est pour la loyauté, mais je pense que vous pouvez faire la différence dans l’arbitrage actuel et leur montrer ce que nous, en tant que fidèles serviteurs, avons fait et pouvons faire pour représenter la SRC sur la scène mondiale. Chaque fois que le drapeau canadien était hissé lors d’un événement que j’ai couvert, j’étais fier de faire partie de l’histoire en partageant la gloire qu’est la CBC. »
Vous avez également envoyé de nombreux messages pour nous remercier d’avoir agi. Soyez assurés que nous continuerons à défendre vos droits et les bénéfices auxquels vous avez droit.
Que puis-je faire?
Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous pouvez écrire une courte lettre personnelle à la présidente de Radio-Canada Catherine Tait à catherine.tait@cbc.ca, exprimant votre appui à la position de l’ANR. Vous recevrez probablement une lettre-type identique à celle reçue par vos collègues, mais vous prouverez à quel point la position de la SRC est impopulaire et incompréhensible. Veuillez partager une copie de votre courriel avec le bureau national de l’ANR à info@cbcpensioners.ca.
Les sections peuvent également suivre l’excellent exemple de la section de Rimouski au Québec, qui a écrit une lettre à Catherine Tait et a demandé à tous ses membres de signer.
Nous continuerons d’examiner d’autres façons de nous assurer que la SRC est au courant de notre position à ce sujet. Nous espérons que la SRC démontrera qu’elle apprécie vraiment l’ANR comme un groupe d’intervenants important en revenant sur sa décision et en honorant le protocole d’entente.
Nous continuerons de vous fournir des mises à jour à mesure que la situation évolue.
Alain Pineau, président