Notre souci de votre vie privée
Il y a vingt ans, la plupart des gens ne se préoccupaient pas tellement des mesures pour préserver leur vie privée parce qu’ils se sentaient capables de s’en occuper – il leur était possible de contrôler ce que les autres pouvaient connaître de leurs affaires personnelles. Puis les grands magasins et les entreprises de crédit se sont mis à vendre leurs listes d’adresses pour en tirer un profit, et les gens ont commencé à recevoir du courrier non sollicité. Plus récemment, on a découvert la capacité «d’espionnage» de l’internet – de quelle façon les entreprises conçoivent des programmes qui surveillent votre activité sur internet et composent un profil de vos champs d’intérêt. Ces profils sont ensuite utilisés par les services de marketing pour tenter de vous vendre les choses qu’ils croient pouvoir vous intéresser.
Les gens s’inquiètent également de la prolifération possible de données hautement personnelles comme l’état de leurs finances et des renseignements d’ordre médical. De grands débats sont en cours. Par exemple, chacun semblerait d’accord pour que le contenu de son dossier médical demeure hautement confidentiel. D’un autre côté, supposons qu’une personne soit victime d’un accident de la route et arrive à à l’hôpital seule et inconsciente. Ne serait-il pas utile que l’hôpital puisse avoir accès à un ordinateur central pour vérifier si cette personne est allergique à certains médicaments ou si son passé médical pourrait fournir une indication du genre de traitement qui pourrait lui convenir ou non ? Ce débat n’est pas près d’être résolu.
Une chose qui dépend de nous toutefois c’est la façon dont nous, à l’Association des retraités, disposons du peu d’information que nous possédons sur chacun de vous.
Tout d’abord, comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, pour différentes raisons nous recevons très peu de renseignements à votre sujet de la part de la SRC. Au fond ils sont soumis à la Loi sur la protection des renseignements personnels et des données électroniques (LPRPDE) et par conséquent ne nous transmettent que le minimum d’information nécessaire pour s’acquitter de leur engagement à notre égard Par exemple, on nous transmet les cotisations mensuelles en un montant global par province avec seulement le nombre de membres et le montant total. Il n’y a aucun moyen de connaître le montant payé par chacun. (La SRC prépare bien à notre intention une liste des cotisations déduites pour nous permettre de vous envoyer le reçu à la fin de l’année; toutefois, au moment où la liste est préparée le montant des pensions a changé et votre déduction sera déjà différente.) Les seuls renseignements personnels que nous possédons à votre sujet sont ceux que vous nous fournissez en complétant votre demande d’adhésion. Si par la suite vous changez d’adresse, de numéro de téléphone ou d’adresse électronique, nous ne pourrons pas le savoir à moins que vous nous en informiez.
Même si nous ne possédons que les renseignements les plus élémentaires à votre sujet, nous veillons soigneusement à les protéger. Nous avons parfois besoin de partager une information générale au sujet des membres en tant que groupe pour mettre en place certains de nos programmes privilégiés, mais notre entente avec ces entreprises comporte l’assurance que cette information ne peut être utilisée que pour les fins du contrat– non, par exemple, pour faire la promotion d’autres produits ou pour vendre l’information à d’autres parties.
Nous ne vendrons ni ne donnerons jamais des renseignements personnels au sujet de nos membres à quiconque ou à quelque organisation que ce soit sans leur autorisation.